Je te remercie mon père.
Toute ma vie passée avec toi m’ont enseigné des leçons fondamentales basées sur l’AMOUR.
Aucune condition, aucune règle, ne peut exister pour définir l’amour car AMOUR se conjugue simplement à l’inconditionnel.

Tu me montres que l’amour est présent en tout.

Parlons donc du passé:

Le passé antérieur: tu es issu d’une famille qui a vécu une lourde histoire, qui a connu la guerre en Espagne, dont les propres membres se sont déchirés politiquement.

Tu as reçu comme information dans tes cellules que la division est normale dans une famille, qu’imposer son point de vue, en se battant, en manipulant était la vérité, la seule façon de vivre. Tes croyances ont longtemps fait de toi un être qui agissait par la force.

Tu as oublié l’antériorité de cette vie, de cette famille, lorsque tu t’es incarné, la raison profonde pour laquelle tu t’es incarné sur cette planète, l’étincelle d’amour qui t’a emmené à subir toute ton enfance, toutes tes croyances. Tu n’as pas réalisé, conscientisé ce qui t’a poussé à vouloir inculquer à tes enfants ce que représente dans tes données, la fonction d’un homme, la fonction d’une femme, les faiblesses à cacher par la force, la fonction d’un enfant qui, pour toi doit être au service de ses parents.

Mais pourquoi tout cela? Parce que, pour ressembler et être aimé de ta fratrie, tu as mis de coté l’enfant de toi qui avant tout voulait être libre et aimé dans sa singularité, une partie de ta vie, peut être toute une vie.

L’imparfait: il y a eu des hauts et des bas, simplement à la hauteur de ce qu’il était possible de réaliser, d’apporter dans ces instants, au meilleur de ce que tu pouvais apporter mon père. Pour ma part, ce que je jugeais de tes actes « manqués » sont, au final, des actes parfaits à la hauteur de ta conscience du moment, de tes croyances, de ta culture, ce que tu croyais être juste pour maintenir ton équilibre dont tu avais tellement besoin.

Par ton exemple tu m’as appris qu’il est important de penser à soi. Par mon cœur j’ai aussi saisi qu’il est important de ne pas oublier le respect des autres qui devient la limite de ne penser qu’à soi, car un jour on finit par se retrouver seul, ce qui pourtant est ta plus grande peur….

Et puis, nul n’est parfait!!! Ni toi ni moi ni personne d’autre, car ce n’est absolument pas le but de l’amour. Le but c’est de parfaire la conscience de qui nous sommes, du dieu qui réside en nous, et cela demande d’accepter et aimer cet imparfait qui est divinement parfait pour évoluer!!!

Le plus que parfait: Ah ça oui!! J’ai appris la splendeur d’un être qui apprend par l’observation et créée avec les ressources qui se trouvent à portée de main.
Un personnage aux mains d’or, aux idées révolutionnaires.
Un homme qui enseigne à sortir de tous les dogmes, les religions, par un esprit quelque peu rebelle et provocateur, et très justement à réveiller de nombreuses consciences en les bousculant.
Un autodidacte, qui au fond de lui sait qu’il a un potentiel infini qui lui a permis de faire beaucoup avec peu.

Quelles belles expériences!! D’ailleurs, ton imperfection, lié à ta plus que perfection, ont titillé souvent mon mental et mes émotions afin tout simplement d’accepter ta perfection!

Le passé simple: « ce qui compte c’est le sens profond des choses comme disait ton grand père et c’est cela qui donne le résultat ». Mon père me répète souvent cette phrase. Il a lui aussi recherché à sortir, parfois du sens qu’il a reçu de la vie, de la famille, du monde. Il a cru que la guerre était un moyen de se défendre, et pourtant j’ai bien souvent vu l’enfant en lui qui, connecté à la nature, aux animaux voulait s’exprimer et retrouver sa place sereinement, joyeusement, dans le cycle ascendant de la vie, retrouver qui il est, retrouver la paix….

C’est bien de cela dont il est question en fait. Si seulement le passé avait été si simple, nous ne serions, ni toi ni moi ces êtres en recherche de qui nous sommes, avec l’envie au plus profond de nous mêmes d’évoluer, de sortir de notre « passé », qui pourtant n’existe plus que dans notre mémoire, et seulement garder les belles scènes de lumière, de joie.

Ainsi le passé sert à réaliser la beauté du présent…………. Merci à toi merveilleux portail organique que tu représentes, mon père.
Tous ces passés réunis, sont donc la passé composé…………

Le passé composé: effectivement tout ces passés, une fois composés font ce que je suis à présent.

Sans ces expériences diverses, émotives, mentales, physiques, je les ai créées en communion avec toi et tout ce qui m’entourait. Nous avons composé un film haut en couleurs avec des thématiques parfois romantiques, passionnelles, parfois dramatiques, et souvent comiques.
J’ai d’ailleurs toujours dit que nous aurions pu faire un remake du feuilleton Dallas 😉 .
Nous avons aussi composé une musique, avec les différentes affinités. Nous sommes passés du Rock and roll (mes parents étaient des danseurs de rock and roll fantastiques, de choc et de charme, un couple unique en son genre), en passant par Dalida, jusqu’à l’île aux enfants.
En bref nous tentions de créer une symphonie.

Tout cela, ces décors, furent mis en place en accords communs, d’âmes à âmes, sous la gouvernance du divin dans le seul et unique but de connaitre toutes les facette qui emmènent à l’AMOUR, l’acceptation de ce qui est, le dépassement de soi.
Tout le passé, est un ensemble de leçons, toutes aussi belles les unes que les autres, qui n’ont que pour but de retrouver l’amour en soi, de s’aimer et d’aimer l’autre en conscience, et non de se laisser régir par des formatages familiaux, ancestraux, culturels, etc… basés sur la peur de l’autre, de ce qu’il peut nous prendre, du mal qu’il pourrait nous faire.
Tout est question de peurs, peur ne pas avoir, de ne pas pouvoir,de ne pas être aimé, de ne pas être!!!!

Question essentielle: qu’est ce que l’autre m’a enseigné de mes peurs? Car j’ai reconnu dans ses actes des choses qui ne pourraient être visibles et vécues que parce qu’elles sont présentes en moi, d’où qu’elles viennent elles sont là tout simplement.

Si seulement on réalisait qu’on est TOUS et TOUT ici, parce que nous avons une fonction liée à l’amour.

Aucun enfant ne nait sans cœur, il ne pourrait pas vivre, le cœur ne peut pas se fabriquer. Le cœur est le siège de l’amour, alors qu’il soit portail organique ou portail des-organique ou désorganisé (ahahah, celle là je ne l’avais pas sortie encore 😉 ), peu importe, nous avons une fonction d’AMOUR, de cœur.

Merci mon père!!!! Tu m’as tellement humiliée, trahie, abandonnée, rejetée, agis injustement, que j’ai compris que la seule façon que tu m’aimes était avant tout que je m’aime. J’ai vécu tout cela en responsabilité, en tant que cocréateurs, en accord avec toi, qui as oublié de t’aimer dans tout ce que tu portes d’unique, et donc manipulé ton monde.

J’ai aussi pris le rôle tout comme toi, de victime, pauvre souffrante submergée d’obligations et d’émotions. Tout comme toi je faisais la guerre: autant à toi qu’au monde injuste, dans le rôle de sauveur. J’ai aussi été ton bourreau en tu jugeant et en rejetant ton affection.

J’ai réalisé que je suis responsable à chaque instant de ce que je décide et des intentions qui m’y poussent.
Par le discernement, la vision du cœur, j’ai réalisé la mascarade, j’y ai mis de la lumière. Je n’ai plus mal car je sais que tu es libre de rester qui tu es, de fonctionner avec tes limites. Je continue à observer le jeu et tout doucement j’en rie!!

Je savais cela, et je me suis inscrite sur la liste des incarnés, comme mon père, le portail organique (clin d’œil au développement des espèces d’hommes que nous portons en nous, visibles et invisibles, hihihi), pour jouer le jeu , et le maîtriser dans toutes les facettes de moi, donc de tout.

Le jeu de la vie: disséquer l’amour pour le retrouver dans tout, s’aimer et aimer inconditionnellement. MERCI!!!!!!

Tous les enfants sont des millésimes ♥   Merci pour cette chanson Pascal Obispo