Victime – bourreau – sauveur : tous ces rôles sont ceux que tu décides inconsciemment de porter parce que tu te crois être un pantin : des systèmes politique, religieux, extrémiste, économique, de la guerre, du rejet, de la violence, de la pauvreté …..

 

Et tout cela tu le mets en scène en utilisant ton pouvoir créateur qui nécessite 3 éléments clé :

 

Pensée – Emotion – Action

 

Sachant cela tu n’as qu’à observer ta vie et prendre une fois pour toute TA responsabilité dans ce que tu vis, car tu n’es rien d’autre que le créateur de ta propre histoire, qui a oublié sa création (qui a été façonnée de manière inconsciente) et qui donc se croit victime.

 

Pour alimenter cet état de victime, tu utilises différents jeux de pouvoirs que ton égo va subtilement voiler.

 

Tu vas jouer le rôle de celui qui subit le monde, la vie  et te laisser dominer par la tristesse et la colère, avec toute la palette d’émotions qui tournent autour de cet état :

 

par exemple tu vas créer la fatigue en lien avec la tristesse ou colère latente et donc avec le pessimisme; la confusion  en lien avec la peur de l’avenir, de la manipulation, de ne pas être aimé, mais aussi la peur de la peur elle-même !!! Tu vas aussi parfois ou souvent te fâcher par peur qu’on ne te respecte pas, devenir hyperactif car ça s’embrouille dans les émotions et le mental voudrait maitriser mais il ne peut pas, il est trop perturbé par le besoin de contrôle.

 

Mais quel est le fond de l’histoire, de la supercherie?  Tu te crois dominé, dévalorisé, attaqué, accusé, rejeté, trompé.

 

En fait ton égo interprète tes sentiments et les transforme en jugements que tu masques pour ne pas observer en toute objectivité ce que tu créé à chaque instant de ta vie. Tu te positionnes en victime, tu te confortes et stagnes dans tes besoins, en lien avec tes peurs. Tu reportes tes besoins, (et non tes désirs qui eux viennent du cœur), ainsi que tes peurs sur l’autre. Comme tu ne crois pas en ton pouvoir, tu crois que l’autre devrait combler coute que coute, tes manques, sans jamais les regarder, les délivrer et respecter la liberté de l’autre…. Et voilà que démarre les guerres intestines où tu juges l’autre et le condamne, ou tu te ment à toi-même et à l’autre, et si tout cela ne fonctionne plus tu le rejettes…..

 

Les grandes lignes des besoins sont: la survie, la sécurité, la liberté, la récréation, les besoins relationnels, le besoin d’identité, de participation, d’accomplissement de soi, de sens, de célébration.

 

Le besoin est naturel, mais lorsqu’il est excessif, c’est qu’il est en réaction au manque d’amour pour toi-même et par conséquent pour les autres, alors que le désir (connecté au cœur) est libre et respecte l’autre. Celui qui reste à l’écoute de son désir ainsi que celui de l’autre, sait accompagner, soutenir, valoriser, mais aussi mettre l’autre face aux réalités qui le sabotent, tout en respectant son libre arbitre.

      Connais-tu Pinocchio? Sais-tu qui il est?

Il est tout comme toi, l’extension d’un Geppetto. Il représente un pantin façonné à l’image de ce créateur qu’est ce formidable Geppetto, qui consciemment ou inconsciemment s’observe et se met lui-même en scène, ceci en contactant l’innocence de son enfant intérieur, qui n’est rien d’autre que la représentation de lui-même enfant, dans son idéal de joie, simplicité, grâce, et bonté naturelle 🙂

 

Pinocchio a les joues roses, un gros nœud papillon coloré, un regard profond, un sourire enjoué !

 

Si l’énergie de Geppetto avait été dominée par la tristesse, il aurait fabriqué un bonhomme en bois avec un visage tombant, un regard vide, un corps et des vêtements  qui donneraient l’illusion à l’observateur extérieur que ce petit pantin de bois est une pauvre victime… Et pourtant ça resterait Geppetto le créateur de ce pseudo pantin….

 

Et si Geppetto était en colère, il aurait fabriqué une arme pour Pinocchio, lui aurait donné un regard sombre, une armure et pourquoi pas un un char et un cheval.

 

Et évidemment, tous ces Pinocchios seraient le reflet des états d’âme de Geppetto….

 

Mais crois-tu que ces autres Pinocchios porteraient suffisamment l’amour de son créateur, Geppetto pour prendre vie et devenir un petit bonhomme de chair et d’os, et avec un cœur ? A MEDITER

     

Allons encore plus loin dans le raisonnement…

 

As-tu un enfant?

 

Peux-tu expliquer pourquoi est-ce qu’il est énervé au contact d’une personne et calme au contact d’une autre ?

 

Pourquoi est-ce que lorsque tu es anxieux, angoissé, triste, ton enfant se renferme et »parait» lui aussi tellement triste, trop calme, éteint, et là on dira de l’extérieur : mais que cet enfant est sage, c’est un enfant parfait ? !!!

 

Pourquoi est-ce que lorsque tu es énervé, ou que tu alimentes de la colère jusqu’à la rage, ton enfant devient surexcité jusqu’à devenir insupportable?

 

La raison est à la fois simple et évidente: ton enfant est le pantin que tu manipules par tes peurs, ton inconscience, tes émotions extrêmes qui sont refoulées ou enfouies.

 

Tout cela tu transmets par les cordes, comme Geppetto et Pinocchio, sauf que là ces liens sont invisibles à l’œil nu, mais bien présents dans la réalité, ces liens se nomment des cordons éthériques.

 

Evidemment tu n’es pas coupable puisque tu n’es pas conscient, donc rien ni personne n’a à te juger car tu n’as fait que reproduire, alimenter, renforcer ce qui t’a été inculqué, mais aussi ce que tu as emporté dans ton sac à dos pour t’amuser, manipuler dans cette incarnation, en jouant au guerrier de l’ombre et de la lumière, en séparant ce que toi, le créateur as décidé de revenir expérimenter de ta propre réalisation, la supercherie dans laquelle toi-même tu t’es embourbé !!!

 

Il est temps que tu réalises ta responsabilité, le rôle prédominant que tu joues dans la création, et qu’une fois pour toutes tu observes que tu es ce Geppetto qui par amour, donne vie à un pantin de bois, en qui il croit tout comme il croit en lui, en son pouvoir créateur, en son innocence et en sa joie.

 

Mais voilà que tu décides de venir apporter une difficulté au jeu, à ton activité créative, et là démarre  la première énormité :

 

ton mental et tes émotions (refoulées évidemment) te font croire que tu es trop petit, faible, victime, et tu vas alimenter par tes actes, autour du contrôle, des peurs qui sont uniquement la peur de toi-même.

 

Tu as peur parce que tu as oublié que tu n’es pas celui qui sur-vie, (qui vie SUR la VIE, qui survole la vie), non plus cet adulte victime qui se doit de Ré-AGIR donc d’agir en Retour de ce que tu subits (tu y crois n’est ce pas, c’est plus facile de jouer la victime 😉 ) .

 

Et si plutôt tu décidais d’accepter objectivement et donc de te rendre compte que tu ne fais que RE-AGIR, agir à nouveau, re-produire, en fonction de ce que tu crois subir.

 

L’objectif est d’INTER-AGIR, en fonction de ce qui se présente dans ta création, dans la co-création du lieu, du décors, de l’entourage que tu as toi-même créé, en accord avec d’autres toi, sous d’autres formes, avec d’autres rôles, d’autres croyances, d’autres pseudo-conditionnements…

 

Ou peut-être vas-tu décider de prendre tes jambes à ton cou et de fuir cette réalité que tu as créé et trouver un million d’excuses pour ne pas assumer ta responsabilité, rejeter l’autre et le mettre dans une case et le jugeant, en l’enfermant. Mais pourquoi ? Parce que tu te crois au-dessus de l’autre donc au-dessus de ta propre création (Allez on rie ;-))

 

Et là on se dit : mais qu’est-ce que je suis ridicule !!! Qu’est-ce que je suis nul, j’ai fabriqué un monde de destruction, guerre, impuissance, par inconscience ? Je suis abominable, c’est horrible, je pars ma cacher, je disparais de cette vie, je veux mourir, retourner avec mes ancêtres, eux au moins sont en paix !!

 

Et là, voici la deuxième facette du jeu de co-création qui se met en place :

 

ton mental te raconte à nouveau des salades et te ramène dans l’illusion de la victime qui se voit dans le rôle du bourreau qu’il joue ou a joué il y a très peu de temps, ceci par inconscience et qui ne peut supporter d’avoir provoqué tant de dégâts !!

 

Et là on réplique : ce n’est pas possible de continuer à vivre sur cette planète de cette façon, je dois sauver les pauvres victimes que j’ai créées et manipulées, je dois épurer mon karma pour mériter le paradis, pour connaitre la vacuité !! Je dois sauver la terre, et les humains !! Mais je suis tellement petit à l’échelle de cet univers, du nombre d’humains que je ne vais pas pouvoir tous les sauver, quelle horreur !!! Je suis triste, je pleure sur le sort de ma création, je vais lutter pour la survie de ce que j’ai créé !

 

Et voici que la troisième facette de ta création, établie lorsque tu as choisi les règles du jeu (tu as le droit de rire, oui c’est risible 😉 ) :

 

ton égo qui se dit « spirituel » va vouloir lutter pour la survie dans le film, alors que la solution est de prendre conscience de ta pleine responsabilité et de changer les données, donc les pensées, les émotions, et les actes, avec FOI, JOIE, COMPASSION à la fois pour toi-même et pour les autres toi que tu as créés dans cette illusion !!!

 

Finalité du jeu :

 

préfères-tu  rester dans l’illusion de la victime qui souffre et subit ou fait subir à l’autre ? Celui qui croit tellement qu’il est dans le vrai et l’autre dans  le faux, qu’il va alimenter la croyance que l’autre est manipulateur, fourbe, paranoïaque ? Etre celui qui va amener à lui des personnes, des évènements afin de conforter sa croyance et faire du bien à son égo (un dernier pour la fin, régalons nous : égo = égoïsme) , alors que tes propres croyances te maintiennent dans l’illusion de la peur et du doute ?

 

N’en as-tu pas assez d’avoir passé des vies  à recréer et re-experimenter ce faux semblant,  à évoluer dirigé par ton inconscience?

 

Et pourtant tu t’y cramponnes comme à un cheval de troyes, ton fidèle compagnon dans cette guerre « intestine », qui bloque toute la puissance que tu portes dans tes « intestins », ton ventre ce deuxième cerveau, et tu t’empêches de te réaliser en toute authenticité, avec joie, puissance, et non au travers des conditionnements que tu portes en toi et qui t’obligent à te mettre une cuirasse, une armure.

 

Tu es venu afin d’évoluer sur cette planète, alors désires tu d’avancer conditionné comme un automate, forgé dans la difficulté (du jeu dont tu as créé les règles) ?

 

Ou bien décides tu de « réaliser », te rendre compte que tu REALISES, toi le metteur en scène et acteur, un film, comme tous les autres films que tu as créé dans tes vies passées, un monde, un décor ou tu te vois la personne fragile et manipulable, qui a besoin pour survivre de sa lourde charge à supporter, et par laquelle tu crois pouvoir te protéger des méchants prédateurs…

 

Te protéger… mais de qui, de quoi, si ce n’est de toi-même, de tes propres peurs, de ton manque d’humilité, d’observation de l’autre dans l’amour inconditionnel, peur de ta propre inconscience que tu es venu révéler en choisissant de t’incarner dans la matière et de découvrir à chaque étape le trésor que tu as caché profondément dans ton inconscient, et dont tu viens révéler les mystères dans cette chasse au trésor !!

 

La vacuité n’est rien d’autre que le complément de la plénitude, l’illusion le complément de la réalisation, le féminin le complément du masculin, le calme le complément de l’agitation, le mal le complément du bien (oui oui , il est temps de mourir de rire) , le blanc du noir, le tout du rien, le fou du sage, et tout cela se nomme:  AMOUR

 

Merci de copier le texte dans son integralité et d’y inserer la provenance: www.sandraluzeden.com.

https://www.youtube.com/watch?v=_sXJk26XSRg