L’être humain est un champion dans tous les domaines, il porte toutes las capacités à lui seul, et notamment celle de se victimiser, de procrastiner.

La peur, élément clé des blocages de chacun, est certes bonne en cas de danger imminent, car elle active le cerveau reptilien, l’instinct.

Cependant dans la vie quotidienne, elle trouve toujours un passage pour se frayer un chemin car elle  ne veut pas disparaitre!

Toute personne est en chemin.

Qu’elle décide ou non de découvrir, mettre en lumière les barrières qui l’empêchent d’avancer, aura pour facilité de dire:

« C’est de ta faute! Tu ne me permets pas de …., tu n’es pas gentil, tu ne m’as pas apporté le confort de…., tu m’empêches de…, tu es trop ceci, pas assez cela, et puis ce n’est pas encore assez,  etc… »

On pourrait utiliser toutes les raisons du monde pour trouver des excuses à la peur qui hante et prend du terrain jusqu’à noircir complètement le tableau.

Et voici donc qu’on finit par se retrouver dans le noir total, qu’on n’arrive plus à ressentir la chaleur du cœur, voir les belles choses, entendre les cris des oiseaux qui sont une formidable symphonie. On vit avec la sensation de ne pas exister, de ne pas vivre nos rêves, de ne pas…, de ne rien… jamais rien…..

Et là encore, voici la copine la peur, car elle devient une amie intime, qui rapplique pour nous dire:

« mais tu ne vaux rien, tu es dépendant de, tu n’es bon à rien, tu n’arriveras pas à t’en sortir, mais regardes autour de toi, la misère, la guerre, la lutte, la prison; écoutes ce que maman t’a dit, prie pour ton salut et surtout caches toi bien, surtout ne prends aucun risque car tu ne t’en sortiras jamais!!! »

Les belles paroles de maman, de papa, de papi, du maitre de l’école, tout cela ça reste comme une vérité avec laquelle on sur-vie, on survole la vie, sans jamais y participer pleinement.

Et lorsque tu prends conscience de la supercherie, voilà qu’elle se représente:

« Et si les autres s’en sortent c’est parce qu’ils ne sont pas droits comme moi! Celui là mange des animaux, l’autre fait travailler des gens et gagne plus, l’autre vole, l’autre ment, tout cela n’est pas le chemin spirituel!!! »

Et puis l’on tombe dans le jugement, le dogmatisme, la religiosité.

On croit être une personne humble et sage alors que l’on critique l’autre sans cesse, pour se valoriser, on l’écrase, au lieu simplement de chercher à le comprendre.

La victime adulte et consentante que nous alimentons, aussi subtile soit elle, oublie qu’il est évident que cette personne vient apporter un message aux autres, qu’elle aussi est sur terre pour grandir avec sa conscience, et qu’elle aussi est divine au même titre que nous.

Le vrai message c’est l’enfant intérieur qui le porte, cet enfant que nous étions et qui a véhiculé ses vérités.

Il crie, il de débat: « j’ai peur, très peur d’exister par moi même, de vivre la vie à pleines dents, de m’émerveiller en recréant chaque instant un monde joyeux et motivant, une aventure, car tu ne me montres que tout ce que toi tu crois, tu ne me laisses pas m’exprimer dans mon coté unique »

Cet enfant intérieur, la fille, le garçon que tu représentais, et que tu as oublié, ne croit pas que la vie signifie crainte, manipulation, difficultés sans cesse.

Mon ami Christian Duval, définit parfaitement ces belles illusions que nous alimentons chaque jour, chaque instant, en croyant dur comme fer que ce que l’on vit est immuable et figé.

Tout bouge, tout évolue, et si nous ne décidons pas un jour de sortir de la zone C (confort), notre âme nous y forcera par des évènements souvent fâcheux et inconfortables, violent si nécessaires, car notre âme bien logée à l’intérieur de notre coeur, qui est relié à toute l’existence, a décidé de s’incarner avec toutes ces difficultés afin de découvrir le grand mensonge, de le baigner de lumière, pour recréer consciemment un monde à la hauteur de ce que chacun porte de beau en lui.

Notre élan naturel de vie nous pousse à ouvrir les œillères, et ne pas observer seulement en se focalisant sur les problèmes, mais bien à regarder à 360 degrés, et changer la façon de fonctionner avec courage!!

Petit aparté personnel que je nommerais le coup de gueule de l’espagnole que je représente:

Quel noble animal, le taureau, que les toréadors affolent dans l’arène en profitant du fait qu’il ne voit pas autour de lui et porte donc des œillères naturelles. L’arène est faite de façon à ce que ces admirables personnes, plus animales que l’animal lui même, s’amusent de cela, c’est dégoutant!!

Un bon coup de corne réveillerait bien ces personnages de foire. Mais ceci existe parce que c’est cautionné par un public inconscient de bas instinct, et là c’est moi qui mourrais de rire, et j’assume mes dires !!

Observez autour de vous et vous verrez que de nombreuses, très nombreuses personnes portent de grandes œillères et sont utilisées comme des taureaux, en oubliant leur noblesse qui est un droit inaltérable.

Donner un bon coups de corne c’est pas mal pour réveiller l’arène, les endormis de la caboche, allez hop, olé !!

 Merci de garder le texte dans son intégralité et d’y notifier la provenance:  sandraluzeden.com