Mais que signifie tu: ma présence?

Signifies tu être ici, maintenant, dans toute ton originalité, ton entièreté, ton authenticité, ou bien représentes tu  une image, un personnage correct, gentil, grand fort, beau, mince, bien éduqué, bien cloné dans le moule, bien bien bien rien du tout?…..

Qui peut me dire qu’en passant son temps à faire mine d’être bien, en focalisant son énergie sur l’apparence, la bien séance trouve le bonheur?

Le bonheur arrive à la bonne heure, lorsque à l’intérieur de nous, nous décidons d’aligner le dedans et le dehors, et non pas d’alimenter le dehors au dépit de dedans.

Nous sommes des créateurs, notre vie est une œuvre d’art à peaufiner, ceci en allant chercher en soi tout ce que l’on aime, et sortir du regard de l’autre.

La présence est un état, qui se vit en se centrant sur qui nous sommes, en redécouvrant quel est notre coté unique à l’intérieur de soi, et ensuite en posant des actions qui permettront de l’exprimer à l’extérieur.

Le travail inverse va à contresens de la vie.

Un enfant, arrive à l’intérieur d’une matrice, son âme s’incarne, et il se développe jusqu’à arriver à maturité et né dans le monde extérieur. L’inverse n’existe pas !!!

Cet enfant sait tout, il n’a pas à se charger de victuailles pour exister, il se connecte à l’instant présent et s’alimente de ce que lui donne la nature, la nourriture substantielle qui se trouve dans le lieu précis et au moment exact où il en a besoin.

S’il devait penser un instant à comment s’habiller, parler, se tenir, il ne pourrait exister par lui même car sa vie consiste d’abord à s’alimenter et ainsi grandir, obtenir la maturité, dans son plan d’existence pour venir au monde, pour re-venir au monde 😉

Observez les bébés, les enfants, ils ne se soucient guère de ce à quoi ils ressemblent, ils préfèrent de loin l’affection l’attention, l’échange, la découverte, la liberté de leurs expériences, plutôt que le vêtement à la dernière mode; celui ci n’ayant même pas conscience qu’existe la mode, jusqu’à ce que papa et maman lui expliquent ce qui est bien et pas bien, joli ou pas joli de porter.

Et pourtant cet enfant demande juste à être à l’aise dans ses mouvements, à ne pas transpirer, ne pas avoir froid, que cela ne gratte pas, ne pique pas, et c’est tout!!!

Une fille aimera le rose parce que sa maman lui aura dit que les filles portent cette couleur.

Et voici l’histoire de cette petite fille que l’on nommera Lisa:

Lisa, petite fille très sage, ordonnée, et correcte, comme lui ont enseigné ses parents, passera toute sa vie à porter les couleurs que maman et/ou papa trouvaient si jolies sur leur enfant chérie, à faire tout ce que papa et maman lui disaient que c’est bien pour elle; et pourtant….

Cette petite fille devenue femme adore au plus profond d’elle le rouge et le bleu, et les clowns, mais elle a peur, elle croit ne pas exister autrement que par ces couleurs qu’elle a tant portée, elle en a oublié sa présence, son unicité.

Une fois adolescente, Lisa ne veut plus porter le rose parce qu’elle veut faire comprendre à sa maman qu’elle en a assez d’être sa poupée ou son clone, elle préfère porter du bleu la couleur détestée de sa maman, pour lui signifier qu’elle veut reprendre sa liberté.

Maman le remarque immédiatement! Elle ressent au fond d’elle une trahison, et tente, par les émotions et la raison de ramener Lisa, sa petite fille chérie, qu’elle a mise au monde et élevée avec la sueur de son front, à oublier le bleu qui est horrible, incorrect pour une fille, cette couleur étant portée par les hommes.

Maman lui rappelle la confiance qu’elle a mise en son enfant, et lui demande de prouver sa fidélité au clan et de respecter sa position de fille au sein de la famille.

Et voici que Lisa, devenue femme se trouve face à sa maman, frustrée, oppressée, enfermée.

Elle croit qu’elle n’a pas le droit d’exister par elle même.

Elle va vivre toute sa vie dans la croyance qu’exister est ressembler à …. fonctionner comme…. , travailler comme…. Ce postulat elle l’a pourtant accepté , inconsciemment de croire et vivre au travers de l’amour et la reconnaissance de ses alleux, ceux par qui elle croit uniquement exister, plutôt que de décider de porter le bleu tant aimé….

Un jour, cette jolie, gentille et correcte Lisa  croise un bel homme, original, artiste, joyeux, extravagant! A l’intérieur, ses émotions se bousculent, elle est attiré par cet personnage enchanteur. Amour, amitié, simple rencontre?

Mais…… il est habillé d’un haut rose et……….. d’un pantalon bleu!!!!

Que se passe t-il dans sa tête?

Ce personnage porte la couleur d’une fille!! Il porte aussi un pantalon de sa couleur préférée, le bleu, certes, une couleur d’homme ….peut être est-il mi femme, mi homme? Cela n’est pas correct, pas normal, impossible que l’on me croise avec ce genre de personnage. Quelle honte pour ma famille!

Et blablabla, voilà que le mental alimente les données connues et reconnues, inculquées par maman et papa, la fratrie, le professeur, l’autorité….

Cependant, la présence, le charisme, l’authenticité de cet homme laisse Lisa dans l’expectative.

Il représente tout ce qu’elle rêve d’être.

Doit-elle le détester? Si c’est le cas c’est par manque de courage, par peur de retrouver qui elle est, peur de perdre l’amour des autres, de sa famille qu’elle aime tant.

Le plus drôle c’est qu’elle va refouler son amour pour elle même, qui se trouve dans le reflet, la représentation de cet homme pour qui elle vibre, et alimenter des illusions pour se con-vaincre (vaincre contre soi même) par des milliers de raisons venues du mental, qu’elle est dans la bonne voie.

Elle préfère rester dans sa bulle, s’enfermer, et au fond, d’elle détester le monde entier, détester sa mère.

Maman, qui est reliée à elle pour l’éternité par le lien du ventre, le lien filial, sent que quelque chose ne va pas, cependant, comme elle n’est pas en mesure de reconnaitre qu’elle porte le même blocage, qui est inconscient.

La maman de Lisa n’a pas exprimé son originalité, sa présence, elle ne croit même pas que cela existe, car peut être que ses propres parents ne lui ont pas permis de l’exprimer…

Maman fait donc mine de ne rien sentir, ne rien savoir et continue à insuffler ses croyances, ses limitations, ses expériences de bien-séances dans le monde extérieur.

Pourtant Lisa est toujours aussi malheureuse au fond d’elle, malgré de nombreuses tentatives d’exister, elle ne parvient pas à se sentir libre, elle vit dans le passé et ressasse, ronchonne, grommelle, parfois haie, parfois se sent triste, parfois se met en colère contre elle même, contre les autres, se rend malade, elle veut de l’amour!

Elle oublie une chose essentielle: son coeur lui répète sans cesse que personne d’autre que ce qu’elle croit ne l’a obligé à vivre, représenter ce film.

Il lui montre souvent par des évènements, rencontres, qu’elle a le pouvoir de s’aimer et d’être libre, que sa maman a le même blocage qu’elle et qu’il est temps de dépasser cet état.

Elle préfère écouter sa tête et le surplus d’émotions qu’elle même a alimenté, plutôt que de décider de changer toutes ces fausses croyances, pour créer sa propre vérité, sa présence, pour être et non plus paraître!!!

Lisa ne sait pas que son mental qui est un outil au service de son âme fonctionne à contre sens, qu’il est surmené et demande du calme, une pause pour repartir dans le bon sens.

Elle ne sait pas non plus que ses émotions sont tellement grandes, fortes, profondes, qu’elle se sent emprisonnée .

En combinant les désordres du mental et des émotions, elle attire par la loi de l’attraction toutes sortes d’emprisonnements, qu’elle provoque inconsciemment.

Elle se créée également les malaises et maladies (le mal à dit), car son corps ne veut plus être oublié, il est son véhicule d’existence, il refuse la non présence, le mal être.

La petite fille que Lisa était, qui aimait le bleu, sait qui est Lisa, de quoi elle rêve, ce qu’elle désire plus que tout au monde.

Mais cette enfant a peur et elle rappelle souvent à la grande Lisa, des moments où il a enfoui des émotions dures et fortes.

Pour cela elle utilise des évènements qu’elle attire par la loi de l’attraction, car elle veut s’en libérer. Cet enfant désire être aimée dans son coté unique, avec son originalité qui la relie au monde, car elle aime plus que tout la vie.

C’est cette enfant espiègle, rieuse, originale, créative, ouverte au monde qu’il est nécessaire d’aller retrouver; aller la réconforter, lui apporter tout l’amour possible et la rassurer. Cette enfant est aimante, sans conditions aucunes, elle acceptera de prendre l’adulte par la main et partir à l’aventure, dans la présence, avec joie!!!

 Merci de garder ce texte dans sa globalité et d’informer la provenance sandraluzeden.com